ACTUALITÉS

03/05/2020 18:09 CEST | Actualisé il y a 13 heures

11 mai: qu'est-ce que la "plage dynamique", le concept défendu pour un accès à l'eau?

Des élus locaux du littoral plaident pour un retour non statique sur le sable et dans l'eau.

AFP
La plage déserte à Nice, le 27 avril 2020.

PLAGES - Contrairement aux parcs et jardins, Édouard Philippe a annoncé cette semaine que les plages resteraient fermées au moins jusqu’au 1er juin.

Cette fermeture “vise à empêcher que certains fassent 300 km au mois de mai pour aller sur une plage”, a appuyé le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ce dimanche 3 mai.

Une décision qui passe mal pour de nombreux élus locaux du littoral, qui réclament de pouvoir raisonnablement y accéder dès le 11 mai et le début du plan de déconfinement.

Certains de ces élus, comme dans les Landes, mettent en avant le concept de “plage dynamique”, rapporte Sud-Ouest. Cela permettrait d’ouvrir l’accès aux plages pour pratiquer des activités nautiques et d’en faire des lieux de passage plutôt que des zones de rassemblement où les vacanciers se regroupent pour bronzer.

En Bretagne, le président de région Loïg Chesnais-Girard ou encore le député LREM Didier Le Gac militent depuis des semaines pour “desserrer l’interdiction autour des pratiques nautiques” (pêche de plaisance ou du bord, surf, stand-up paddle, planche à voile…), indique Le Télégramme.

De son côté, la Fédération française de surf a fait savoir cette semaine qu’elle continue de travailler pour un accès à l’océan à partir du 11 mai.

Associée aux autres fédérations du nautisme, la FFS defend “une solution transitoire du 11 mai au 2 juin pour que les gens puissent avoir accès à l’océan dans le cadre d’une pratique sportive individuelle en respectant les consignes sanitaires et la distanciation physique”, rapporte le site surfsession.com.

Le concept de la plage dynamique est soutenu par l’ensemble des présidents des fédérations nautiques et par le président du CNOSF Denis Masseglia.

À Sydney, on surfe à nouveau

Pourra-t-on voir bientôt sur les plages françaises des images similaires à celles de Bondi Beach à Sydney depuis le 28 avril??

Les surfeurs australiens se jettent à nouveau dans les vagues (voir la vidéo ci-dessous), cinq semaines après la fermeture de la célèbre plage par les autorités.

Le sable blanc, lui, reste désert. Pour le moment, il demeure en effet interdit d’accès aux amateurs de bains de soleil, aux coureurs ainsi qu’aux familles afin de se conformer aux mesures de distanciation sociale et aux interdictions de rassemblements.

Des pancartes “surfez et partez” exhortent les visiteurs à ne pas s’attarder une fois leur activité aquatique terminée.

Nous voyons bien que les pratiquants des sports nautique individuel sont impatient de retourner à l'eau. Comment le Gouvernement pourra-t-il envelopper ce besoin qui émerge ?

Didier Raoult qui observe sur le CHU de Marseille une descente de la courbe d'activité du Covid-19 et conclu que nous arrivons à la phase descendante de l'épidémie. Le confinement doit finir pour que l'économie reprenne et que chacun à son niveau puisse améliorer ces défenses immunitaires par la pratique d'activité en plein air.

Personne ne semble détenir la vérité. En croisant les différentes informations disponibles sur le Web et la communication des médias, il est temps de passer à autre chose.

Pour la  pratique dans les plans d'eau intérieur et les fleuves, le principe de plage dynamique est déjà de rigueur dans la pratique du Kitesurf avant cette crise.Monteynard et sur le Rhin et certainement le Rhône nos kitesurfeurs sont prêt à respecter les gestes barrière et la distanciation sociale.

La main est maintenant au politiques, espérons pour les professionnels et les pratiquants qui les font vivre que nos maire et préfet prendrons position pour le bien de la communauté.

L'équipe Francekiteshop.com